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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 21:14

 

De façon très générale, les écologistes sont très évasifs quant aux chiffres qu'ils proposent, quant à la viabilité des énergies renouvelables ! Pire, lorsque l'on perce un trou dans le mur, et que je publie mes résultats, je suis traité de tous les noms d'oiseaux impossibles et inimaginables, dont le pire "ennemi de la vie".

 

Je tiens à souligner que je suis le digne petit-fils d'une lignée d'agriculteurs et propriétaires terriens qui n'a eu de cesse le souci de l'entretien des terres dont nous avons héritées. Même si ne nous sommes plus agriculteurs, nous en perpétuons la tradition, confiant à d'autres ce que nous ne savons plus faire nous-mêmes. Nous avons toujours veillé à ce que "nos terres" soient toujours cultivées, dans le meilleur art possible, celui qui économise l'eau dans ces régions relativement élevées des landes de Bretagne.

 

De ce point de vue, de l'économie de l'eau, aucun écologiste ne saurait me faire la leçon, ni à aucun autre de mes cousins héritiers eux aussi d'autres parcelles.

 

Et maintenant, j'en arrive au décalage des saisons : avez-vous oublié ce vieil adage qui veut que le temps qui'il fait à la Saint-Médard, vaut pour les quarante jours qui suivent ? Et bien ce 8 juin dernier, nous avions un temps mitigé. Nous en sommes au 35ème jour après, et nous devons constater que ce temps mitigé perdure encore, alors même que les forçats du vélo du Tour de France, dès la onzième étape se plaignent des variances météorologiques qui usent les organismes. Depuis le 8 juin, je n'ai entendu aucun écologiste. La Nature serait-elle plus forte dans sa sagesse que la météorologie ?

 

Que n'ai-je entendu pendant le printemps, certes très chaud, les écologistes littéralement encensant le réchauffement climatique, telle une idole... en oubliant d'ailleurs que l'avance de l'hiver fut également conséquente. Sachons raison garder et regardons plutôt du côté de l'activité solaire et de la libre circulation de la Terre sur son orbite : de ce point de vue ne pourrions-nous pas considérer une avance de la Terre d'un mois sur son périhélie et son aphélie, en rappelant que la Terre n'est qu'une toupie sur une ellipse dont le grand axe tourne autour du Soleil ? Sans doute est-ce trop intelligent pour des ignares qui regardent comme soi évidents les évolutions de l'érosion. Je me souviens ainsi de cet épisode de l'émission "Ushuaïa" dans lequel Nicolas Hulot faisait l'apologie d'un Oued dont il se faisait fort de rappeler que la Nature était plus forte que l'Homme. Rien n'était plus clair : plutôt que de regarder comment l'Homme qui a pourtant habité cette vallée arrosée par cet oued, pourrait y habiter de nouveau, trouver des solutions, il tombe dans le piège dans lequel sont tombés les allemands déboussolés dans les années Trente: ma pauvre dame, mon bon monsieur, nous n'y pouvons rien, c'est la loi de la Sélection Naturelle. Cela ne vous rappelle rien ?

 

Inutile de vous dire que depuis, je n'ai jamais plus regardé Ushuaïa !... même si parfois je peux apprécier la qualité des produits cosmétiques proposés.

 

Bien, maintenant que ces questions superficielles, bien qu'essentielles, sont maintenant derrière nous, il est temps d'aborder le concret. Ainsi que je l'ai dit, il est très difficile de se mesurer aux écologistes. Alors, quand aujourd'hui j'ai enfin eu des chiffres concrets, sur BFMTV relativement au bateau TÜRANOR PlanetSolar (tiens, d'ailleurs encore un Lerouzic qui tiens la barre) j'ai pu avoir des chiffres stables non publiés par le site officiel de cette organisationl http://www.planetsolar.org/fr.

 

Attardons maintenant sur ces chiffres publiés : 536 m2 de cellules photovoltaïques fournissent 93,5 kW au maximum

Et bien, je suis gentil, j'ai accordé un rendement de 100% 24h/24 et 7j/7 au maximum pour envisager la même production énergétique qu'une tranche nucléaire de 1GW, puissance qui est elle-même ficitive, car dépendant de la géométrie, la puissance passant de 760MW pour les anciennes jusqu'à 1,6 GW pour la troisième génération, EPR.

 

C'est bien évidemment un calcul à la louche. Même dans ces conditions (cela supposerait en effet qu'il n'y ait pas de nuit et que notre région soit synchrone du zénith et que la Nouvelle Zélande soit irrémédiablement plongée dans le noir, telle la face cachée de la Lune) il ne faudrait pas moins de 573 ha pour fournir la même énergie d'une tranche nucléaire qui au maximum occupe un rectangle de 0,5x1 km. Vous mesurez déjà l'écart d'efficacité.

 

Peut-être, pour les plus ouverts, les plus affûtés d'entre vous, commencez-vous à comprendre ce que le concept Densité de Flux d'Energie représente ! Parce que si on comprend la problématique posée par la météorologie extrêmement variable en nos régions, en tenant compte aussi de l'inclinaison de la Terre sur son axe, de notre latitude, de la nécessité de stocker l'énergie engrangée la journée pour la restituer la nuit, etc. j'estime à la louche qu'il faut multiplier par seize (16) cette première surface de 573 ha. Multipliez cette surface par le nombre de nos tranches nucléaires (58) en en rajoutant environ quatre, pour tenir compte des usines de traitement et de retraitement des combustibles, vous vous rendrez compte tout de suite de l'impossibilité du photovoltaîque à remplacer l'efficacité du nucléaire.

 

J'aimerais cependant que ce facteur de seize (16) soit quand même vérifié. Cela me paraitrait un bon exercice d'été pour des bacheliers S qui vont entrer en prépas, ou voire même des premières S qui vont affronter le bac l'année prochaine, que  de me construire un modèle qui tienne compte de toutes les variabilités indiquées, de façon à affiner ce facteur "seize", qui reste pour moi trop approximatif. Donc voici la question:

 

"Estimez la surface nécessaire à la satisfaction des besoins en électricité de la France, étant entendu que toute l'électricité devra être fournie par le solaire en lieu et place des centrales nucléaires. Il ne s'agit pas d'une étude de coûts économiques, mais bien d'une analyse des moyens de production énergétiques. Nous voulons dire par là que, seules, toutes les unités physiques W, J, m etc. seront acceptées. L'usage de toute mesure monétaire ($,€, etc) est interdit.

 

Ne tenez pas non plus compte de l'évolution démographique. Il s'agit simplement d'estimer la surface de notre pays nécessaire au remplacement de l'actuel parc nucléaire par le photovoltaïque, en tenant compte de toutes les variabilités suivantes:

  1. la latitude de notre pays
  2. la variabilité de son climat, sa météorologie
  3. la course de notre Terre autour du Soleil
  4. l'activité solaire
  5. l'activité réelle des centrales nucléaires

de façon à permettre d'assurer la même disponibilité de l'électricité dans chaque usine, chaque foyer tel que constaté à ce jour. Pour ce qui concerne le photovoltaïque, nous partons bien d'un optimum de 93,5 kW pour 536 m2, mesuré à l'aplomb de l'Equateur à midi, heure locale, le jour de l'équinoxe de printemps."

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