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En 1989, comme beaucoup de jeunes ingénieurs de ma génération, j'ai été confronté à la Chute du Mur. J'avais entamé ma carrière professionnelle deux ans auparavant au mois d'octobre 1987.

 

En rencontrant un certain nombre de personnes éminentes dès 1990-1991, j'acquis la conviction, qu'à moins de réformer profondément la relation existant entre les banques, les institutions financières,et l'économie réelle, nous allions au-devant de graves difficultés, la faillite des banques étant la plus probable.

 

Depuis , on a fait Maastricht et l'Euro. Depuis, jamais les Etats n'ont dépensé autant d'argent pour sauver les banques, sans que celles-ci puissent s'en porter mieux pour autant: il faut aujourd'hui qu'elles reconstruisent leurs réserves tout en redonnant l'argent pour le développement de l'économie réelle.

 

Tout cela relève finalement du Bon Sens.

 

Ce Bon Sens, j'ai essayé notamment de le défendre en 2002, en me présentant aux législatives sur la XIIème circonscription des Hauts de Seine au nom de Solidarité et Progrès. C'était la deuxième fois que je me présentais sous l'autorité et la resonsabilité de Jacques Cheminade. La première fois, j'ai fait confiance à une Profession de Foi qu'il avait lui-même rédigée, en 1993. Certains veulent encore aujourd'hui, en dépit du Bon Sens, me faire passer pour Extrême-Droite, alors qu'en 2002, j'ai écrit moi-même ma Profession de Foi (que vous lirez plus loin).

 

L'un des plus grands efforts que j'ai exercés dans cette campagne de 2002 a été de m'écarter de cette idée d'extrême-droite que traînait encore envers lui Jacques, qui lui n'a jamais été d'extrême-droite.

 

Je dis cela, parce que dans ma jeunesse au lycée, j'ai connu un certain nombre d'invidus de cette engeance, qui je pense ont viré leur cuti, 

 

Même si ces personnes essaient de me relancer au travers des réseaux sociaux, il faudra qu'il me montrent beaucoup plus que ce que j'ai connu au lycée, ou après.

 

Il  y a aussi dans ma vie beaucoup trop de petits jeunes (à peine nés lorsque l'on essayait de faire atterrir l'A320) qui essaient de m'imposer leurs vues, tant est à savoir si leurs vues sont seulement marchandes ou mercantiles. Normalement, au nom du bien de l'Humanité, un ingénieur se doit de porter l'idéal du développement, donc se porter vers le mercantilisme. Je ne vois rien de pire que de voir ces ingénieurs sortis des soi-disantes meileures écoles (X, Mines, Centrale, Supélec etc.) se comporter comme de vulgaires marchands de tapis, leur objectif étant de devenir riche le plus vite possible, sans égard aucun pour ceux des ingénieurs qui non seulement ont vécu, ont organisé, ont créé. Je suis dur, mais beaucoup de ses petits vauriens ont trempé dans les pires opérations, elles, véritablement d'extrême-droite.

 

Cela je ne peux l'accepter.

 

 

Pour ma part, je suis toujours resté dans mes bottes sous la direction du Bon Sens.

 

Non, je ne suis pas d'extrême-droite, et je pense que quiconque m'a connu, me connaît sait, saura qu'il ne saurait en être le cas. Oui, je suis un être humain, d'origine eudiste, je crois profondément en la capacité de rédemption. après une rééducation, pourvu qu'on en laisse la chance. En tant qu'élève de Saint-Martin, notre sort est  inscrit sur le fronton de notre Chappelle, rien ne vaut mieux que le partage des idées.

 

Idées que je vous invite à partager, sinon à disputer, en tous les cas à discuter.

 

Quand on arrive à l'état de développement intellectuel que je puis connaître, il devient évident que l'on est à la fois contre la peine de mort et pour le droit à l'avortement.

 

Liberté, Egalité, Fraternité. Est-ce dénué de sens en 2010 ?

 

En 2002, nous nous sommes attachés, ma suppléante et moi, à nous détacher de cette image d'extrême-droite auprès des organes de presse.

 

Cet acharnement nous a valu l'amitié de Jean-Pierre Foucher, candidat UDF, qui se présentait une nouvelle fois avec l'insuccès que l'on sait. Mais je pense aussi que cet archanement a fini par payer: en toute justice, nous, moi ma suppléante, mais aussi les autres candidats "Solidarité et Progrès",  avons rétabli le fait que Jacques Cheminade n'a jamais été, n'est, et ne saurait être d'extrême-droite. Cela est maintenant reconnu par tous les organes de presse.

 

Je n'avais pas vue cette attaque d'extrême-droite depuis longtemps. C'est en fin de semaine dernière (27 août 2010) que j'ai été de nouveau confronté au problème sous Wikipedia, problème résolu le 30 août 2010, dans le contenu de Wikipedia pas de celui qui me cherche noise sous Google.

 

C'est une des principales raisons qui motivent l'ouverture de ce blog.

 

Je vous en laisse juge, en publiant ci-dessous, ma Profession de Foi d'alors (9 mai 2002). Vous voudrez bien en excuser la forme, mon abonnement ne me permettant pas de joindre l'original. Si vous vous attachez au fond, tout ce que j'écrivais alors reste d'une brûlante actualité, sauf quelques passages qui ont vu depuis 2002 les pays d'Amérique Latine recouvrer une bonne dose de Bon Sens

 

C'est sur cette base, que je veux construire ce blog.

 

------------------ Début de la Profession de Foi ------------------------

 

Face à l'esprit de Vichy
Pour une Europe Généreuse et Prospère

 

C’est avec un grand soulagement que j’ai constaté que les français avaient le 5 mai 2002 plébiscité de la façon la plus nette le maintien de la République et de l'esprit de sa Constitution. Ces dernières élections présidentielles m'inspirent cependant deux remarques :
1) le vote pour Jacques Chirac est d’abord un vote de barrage, ainsi que l’a souligné François Bayrou, alors qu’environ 18% des français adhèrent aux idées vichystes de Jean-Marie Le Pen ;
2) au premier tour, les français ont rejeté les pratiques des partis politiques établis, qu'il soient de droite ou de gauche, ces pratiques relevant de leur inféodation aux seuls intérêts financiers.
C’est pour répondre à ces deux messages que je me présente aujourd’hui à vos suffrages.

 

Combattre le chauvinisme

 

Il nous faut convaincre ces 18% de français qu’ils font fausse route, en leur rappelant que chaque être humain est avant tout doué de raison, de cognition et de compassion, quelle que soit son origine, quelle que soit sa race ou sa couleur. Ceci fait de lui la seule espèce placée au-dessus de toutes les espèces animales. Or, ces idées ont fondé la plupart des Etats-Nations de l'Europe. Aussi, pour comprendre l'autre, chacun de nos enfants devrait recevoir, dans le cadre de l'école, le meilleur de
tous les humanismes européens :
1) une compréhension vraie des idées et des circonstances historiques qui -- de Charlemagne à Jean Monnet, en passant par Jeanne d'Arc, violée par Le Pen -- ont créé cette idée universelle ;
2) un enseignement reposant sur l'art de formuler des idées : il s'agit là de prolonger l’opération "la main à la pâte" de George Charpak aux arts majeurs que sont la musique ou la peinture ;
3) la pratique d'au moins trois langues européennes à l'âge de quinze ans, en parfaite maîtrise des oeuvres majeures des grands écrivains, poètes et conteurs qui ont formé nos langues.
Parallèlement à cette effort de longue haleine, nous devons modifier les conditions économiques pour créer la prospérité en lieu et place de la pénurie et de la précarité, vraies causes de l’intolérance.


Construire une Europe généreuse et prospère

 

Depuis1992, on a vu la construction d’une seule Europe monétaire, sans l’esquisse du moindre dessein de développement économique réel, ceci allant jusqu’à priver les gouvernements européens des moyens d’une telle politique. Or, une monnaie est avant tout un instrument mis à la disposition des citoyens chargés d'élire des gouvernements capables d'assurer le développement de chacun d’entre eux. Le traité de Maastricht avec le pacte de stabilité d'Amsterdam ne permet pas aux citoyens européens d'exercer cette responsabilité.
Aussi, même si nous devons constater que l’EURO est un instrument indispensable, il ne dépend que de nous de
le faire rayonner à la lumière, de ce que le Général de Gaulle désignait par "une certaine idée de la France".
Cette idée remonte au XVème siècle, lorsque des savants et des philosophes ont décidé de mettre fin au système oligarchique de Venise et de Gênes, en fondant le premier Etat-Nation au Monde, la France.
Aucune nation au Monde n'a réussi à faire mieux que la France: l'intégration réussie de nations primaires aussi diverses que les basques, les bretons, les normands, les alsaciens, les provençaux ou les corses. Cette idée a avant tout réussi par la construction d'infrastructures efficaces: les mines d'argent et les routes de Jacques Coeur, la Poste de Louis XI, l'Académie Royale des Sciences de Colbert, les Ecoles Polytechnique, Normale ou des Arts et Métiers de la Révolution. L’Histoire exige de nous d’étendre cette idée à l’ensemble de l’Europe.
Avec la volonté exprimée par la Russie, la Chine ou l'Inde, pour développer leurs potentiels, l’Europe se doit de reprendre l'initiative pour mener enfin à leur terme les projets infrastructurels à travers l'Eurasie et l'Afrique conçus par Mendeleïev, le docteur Sun Yat Sen ou Gabriel Hanotaux, certes en les adaptant aux nouvelles conditions démographiques, mais en en conservant l'esprit. La mise en berne de ces projets fut la cause véritable de la Première Guerre Mondiale.
Aujourd'hui, la France ne fait rien, alors que la Palestine meurt, et avec elle, tout le Moyen Orient, par l’absence d’application des annexes économiques des accords d'Oslo, prévoyant la construction d'infrastructures de production et de distribution d'eau douce dans toute la région. Elle ne dit rien non plus, quand l'Argentine tombe avec le Venezuela dans une déchéance à peine avouable. Aussi, face à ce scandale, je propose que nous transformions cette Europe en une Union d'Etats-Nations, basée sur la complicité historique de la France, de l'Allemagne et de l'Italie, vouée au développement de l'Humanité. Il y a urgence. Aujourd'hui, l'Argentine et le Venezuela sont en cessation de paiement, avec toutes les conséquences sociales et politiques que cela impose. Avec l'intégration économique du Mercosur, ne doutons pas que nous allons bientôt retrouver cette situation au Mexique et au Brésil. Ensuite, ce sera au tour de la Turquie, celui de la Pologne, celui de l'Ukraine, celui de la Russie, jusqu’au nôtre.
Dans ces heures tragiques de l'Histoire de l'Humanité, il est scandaleux qu'aucun homme politique installé en Europe, excepté mes amis Jacques Cheminade en France et Helga Zepp-LaRouche en Allemagne, ne propose rien pour sortir l'économie mondiale de ce gouffre. Soyez certains que nous faisons face à la pire crise financière et monétaire de toute l'histoire de l'humanité. Les chiffres suivants parlent d’eux-mêmes :
• 4000 milliards de dollars : c'est le montant quotidien des transactions financières et monétaires sur l’ensemble des places financières du monde ;
• 40 000 milliards de dollars : c'est le montant du PIB de l'économie mondiale ;
• 430 000 milliards de dollars : c'est la valeur nominale des marchés financiers, soit plus de dix fois le montant annuel du PIB mondial ; nous vivons donc ainsi dans une situation d’hyperinflation ;
• 4 milliard de dollars : c’est le montant quotidien des échanges réels de biens et de services.
De plus, les fonds étrangers, et en particulier les fonds de pension anglo-américains, contrôlent plus de 40% des actions et obligations négociées sur la Place de Paris. Les sièges sociaux de nos grands groupes industriels, commerciaux ou d'ingénierie sont transférés les uns après les autres, dans la veine des fusions/acquisitions, de Paris à Londres, La Haye ou Bruxelles, ou dans tout paradis fiscal, tels le Luxembourg ou les îles anglonormandes.
Si vous m'élisez député, je combattrai toute loi qui irait dans le sens d'un abandon forcé de souveraineté au nom de la "nécessaire mondialisation". En revanche, je promouvrai une restructuration nécessaire du système monétaire et financier international, de façon à retrouver les conditions propices au développement de l'Humanité, en reprenant l'inspiration de Franklin D. Roosevelt, qui, par son New Deal, sa mobilisation de l'économie américaine et la logique du Plan Marshall ouvrit la voie à trente années de prospérité en Europe. La réalisation de cet objectif passe par la réorientation de la politique pour faire de l’EURO non plus seulement une arme défensive, mais au contraire un instrument de développement de toute l'Humanité. Ceci permettra à la France, et au-delà d'elle, toute l'Europe, de retrouver son accord avec l'Histoire.

 

------------------ Fin de la Profession de Foi ------------------------

 

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